Le syndrome de la cabane correspond à la peur de sortir de son enfermement.
Ce syndrome a été théorisé au début du XXème siècle après la ruée vers l’or en Californie.
Les hommes partaient plusieurs mois chercher de précieuses pépites et dormaient dans de petites cabanes de fortune, isolés de la civilisation. À leur retour, ils éprouvaient une méfiance à l’égard des gens qui les entouraient, peur de la vie sociale et nostalgie de leur vie recluse.
C’est un état émotionnel transitoire.
L’état émotionnel, mais heureusement, transitoire, prime sur le sentiment de liberté retrouvée.
Bien que les barrières et les frontières s’ouvrent, un sentiment de mal être demeure. Ce travail s’est inspiré de lectures de nombreux témoignages de personnes touchées par ce syndrome étrange mais bien réel, suite au déconfinement.
Technique : gravure, eau forte, auqatinte, burin, photogravure, chine collé et linogravure. Tirage papier Hahnemühle 300 g.